L'ADN, futur support de l'information numérique ?
NB : Cet article est issu d'une analyse de l'article de presse "L'ADN, disque dur du futur ?" extrait de Terra Eco de Juin 2015. Vous pouvez retrouver cet article en cliquant ici.
Les
clés USB, les disques durs et les serveurs sont actuellement les
moyens les plus répandus pour stocker des données. Cependant, ils
ont deux inconvénients majeurs : ils sont encombrants, et ils
ont une durée de vie extrêmement limitée. De plus, la quantité de
données numériques est immense : on l'estime à 44 milliards
de gigaoctets. Pour donner une idée, si l'on stockait ces données
dans des tablettes numériques empilées, cela représenterait plus
de 6 fois la distance entre la Terre et la L'une. C'est pourquoi plusieurs laboratoires
ont eu l'idée de les stocker dans de l'ADN humain.
Les
scientifiques ont eu cette idée
en se rendant compte que
90 % de notre ADN ne servait apparemment à rien, que la durée
de conservation de l'ADN est d'un million d'années, qu'il se
transmet de génération en génération et
qu'il a le point commun avec les données numériques d'utiliser du
code binaire. De plus, les scientifiques savent fabriquer de l'ADN
synthétique
pour un prix de plus
en plus dérisoire, et les différents essais
de transferts de données dans l'ADN sont concluants : entre 0
et 10 erreurs seulement.
Bien
que l'on utilise de l'ADN synthétique pour les essais, on évoque
l'idée d'intégrer
des données numériques
dans de l'ADN humain. Cette
idée ouvre donc des perspectives intéressantes, mais nécessite un
contrôle éthique important.
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